Retour de Hortense et Justine-
Deuxième printemps pour Justine- Changement de travail pour Frédéric- |
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Journal de Justine
Je me suis beaucoup amusée en France, tout le monde a dit que je suis une très gentille petite fille, ma maman m'a souvent laissée a la garde de mes grands mères et j'ai fait le plaisir de tout le monde.
Je suis bilingue comme beaucoup de Montréalais, je sais dire tétine et "gougou" (c'est Carole qui me l'a appris), bye bye et 'au revoir'. |
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Les sentiments ne sont pas dans le contratCe mois est marque par un nouveau changement de travail de Frédéric, voici une cinquième expérience de travail qui se termine pour une sixième qui s'ouvre. J'essaye de me rappeler les souvenirs de travail et je me rend compte que je me souviens plus facilement du moment ou cela se finit que du moment ou cela commence; c'est que la charge émotionnelle est beaucoup plus forte quand vient le temps de partir. Rien de plus ennuyeux qu'un premier jour, vous arrivez et si par chance on vous donne une place vous devez lire de la documentation. De mon premier boulot je me souviens surtout de la fin puisque je me suis pris la porte de sortie en pleine face (autrement dit j'ai été vire). J'ai été un peu traumatise, surtout qu'étant jeune on prend les choses avec moins de recul, tant et si bien que par la suite je me suis arrange pour être celui qui ferme la porte. C'est idiot mais on culpabilise quand on se fait virer, bien sur on se défoule en rejettent tout sur son employeur mais on en prend quand même pas mal pour son grade. Ma seconde expérience de travail a commence de façon cocasse, c'était une petite boite (3 consultants). Je me présente a 9 heures pile, bien peigne et cravate, et j'attend devant l'entrée, j'attend, j'attend , j'attend ... jusqu'a midi , toujours personne ! Tout le monde était en clientèle et personne ne s'était rappelé que c'était le premier jour! Au moment de partir j'étais un peu ennuyé, c'est toujours difficile de partir d'une petite boite, on ne remplace pas les employés facilement, alors je prends ma voix de circonstance et je me pointe dans le bureau du directeur, des que je commence a annoncer mon départ je perçois une lueur de joie dans le regard du directeur ! En fait il était en train de se demander comment il allait pouvoir me virer, mon départ l'arrangeait bien! Pour mon troisième travail c'était bien plus simple de partir puisque c'était une grosse structure; il n'y a pas vraiment grand monde qui s'attriste de voir quelqu'un partir dans ces grandes structures... on m'a raconte l'histoire que quelqu'un qui est parti sans l'annoncer, le résultat c'est que cela a pris un mois avant que l'on s'aperçoive de son départ.. et puis maintenant avec la messagerie c'est tellement plus simple, un petit message qui dit qu'on aime tout le monde, mais qu'on a eu une proposition des plus intéressantes par ailleurs.. et voila c'est dans la boite.. au revoir.. tout le monde te félicite dans les couloirs.. voici le message de départ d'Oracle La sortie la plus difficile a sans doute été celle de mon quatrième emploi, c'était dans une petite boite et en plus la directrice était assez émotive. J'ai joue lâchement en prévenant le vice président en tête a tête, qui s'est fait le devoir d'aller voir la présidente pour lui dire; cela a ensuite pris deux jours a la directrice avant de me parler de mon départ. Je donne un conseil a ceux qui doivent gérer cette situation: faire l'annonce plutôt le vendredi a 16 heures que le lundi a 9 heures; le traumatisme de l'annonce sera estompe par l'effet Week-End. J'en viens maintenant a ma dernière sortie, ou j'ai été surpris par le silence qui a entoure mon annonce; autant en France les départs sont annonces , commentes, célèbres, les ragots fusent a 200 km/heure; autant en Amérique du Nord les départs sont caches jusqu'au dernier moment. Si vous apprenez que quelqu'un doit partir, vous ne devez en parler ni a lui même ni aux autres, vous devrez continuer a vous adresser au partant comme si de rien était; peut être le dernier jour vous vous permettrez de lui dire dans l'ascenseur ou devant la machine a café 'I heard it was your last day...' (j'ai entendu que c'est ton dernier jour).. J'ai annonce mon départ a mes supérieurs qui ont a peine sourcille, et qui se sont comportes avec moi comme si de rien était, j'étais un peu frustre, j'ai donc annonce mon départ par messagerie a toute l'équipe, voici le message envoyé, et la aussi presque personne n'a réagi, tout le monde s'est comporte comme si de rien était !! (j'ai eu juste droit a un regard en coin et une question : c'est donc vrai que tu parts?'); c'est a se demander si cela ne serait pas pareil si je venir a mourir subitement.. |
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Dossier ‘Regards
sur l’immigration’
- Questionnaire 'non
homologué' a l’attention du candidat a l’immigration -
Cet article est le
premier d’un dossier qui rassemblera quelques points de vue sur
l’immigration. Tout d’abord il faut
clarifier un point : 99,9 % des immigres changent de pays parce que
c’est la pagaille dans le pays duquel ils partent. Je parlais de mon projet d’immigration au Canada avec une cambodgienne, elle ne comprenais pas comment on pouvait imaginer partir, ‘pour le plaisir’, d’un pays comme la France. Cela lui avait demande un tel effort de réussir son intégration en France; elle ne comprenais pas comment quelqu’un avec une situation établie dans ce pays veuille aller ailleurs. Donc voilà, c’est une hérésie que de vouloir partir d’un pays développé pour aller dans un autre pays développé. Comme beaucoup de français ont le rêve plus ou moins avoué d’aller faire un tour au Canada, je leur ai concocte un petit questionnaire.
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